be a vamp
Flames so hot they turn blue
• Il est difficile d'arriver au bout de sa patience et s'il répond au manque de respect par un ton sec et, parfois, glacial, il n'est pas du genre à chercher une réelle confrontation. Il offre un sourire poli, conciliant, du genre qu’on peut observer sur le visage d’un parent amusé de la bêtise d’un enfant. Ce n'est pas un homme adepte du pinaillage ou qui répond aux moqueries, il réagit par des remarques absolues et tranchantes et, s'il le faut, il rompt la conversation.
• C'est un homme souriant, aimable et sur qui tout semble couler. Son caractère semble changer selon l'interlocuteur ou la langue qu'il utilise, mais il n’hausse jamais la voix. Il peut être méprisable et méprisant, conciliant et affable, il tend la main à ceux qui le demandent tout en lâchant un mot piquant s'il en ressent l'envie. Il dégage une impression de confiance paisible, parfois hautaine, souvent avenante, il aime ce qui est beau et complimente facilement - il essaie d'avoir un mot gentil pour tout le monde, clients, inconnus dans la rue, amis.
• Artem porte une attention marquée à son apparence, il aime cette aura qu'il peut dégager, il aime être bien habillé, toujours présenté sous son meilleur jour, il aime les regards en deux temps qu'on a vers lui lorsqu'il sort. Il a depuis bien longtemps abandonné l'idée de faire des économies sur ses affaires, au sus de son côté matérialiste, il sait qu'un habit d'excellente facture a l'assurance de lui tenir une vie humaine (ou presque). Son envie d'apprêts se trahit autant dans la facture, le tissu et, parfois, dans quelques bijoux qu'il porte, sous forme de chevalière, de gourmette ou de boutons de manchette. Pour un oeil avisé et connaisseur, il est un homme qui rayonne, pour les autres, il peut ressembler à n'importe quel homme un peu riche - il aime également faire attention aux gens qui l'entoure et apprécier leurs atours.
• Il délègue une grande partie de la gérance de ses biens à des gens de « confiance », assez peu intéressé par le micro-management tant que le fruit de ses investissements arrive – il sait que certains en profitent, se font un petit pécule, et ça l’amuse plus que ça ne l’agace ; tant que c’est mené habilement et sans trop de gourmandise, il laisse passer. Il éviscère les autres.
• Artem, de par son âge, est hyperpolyglotte, il arrive généralement par liens faits entre les langues qu’il a connu par le passé à s’adapter à la plupart des patois ou évolutions de langage. Il en a également beaucoup oublié, qui reviennent parfois sous la forme de mots lorsqu’il ne sait pas expliquer un concept, par inadvertance ou qu’il se retrouve à discuter avec un locuteur de celle-ci. Il a une oreille pour les langues, les apprend avec aisance, met les mots grâce aux liens entre les grandes familles de langues ; la partie écrite est plus chaotique ou cahotante, mais il ne lui faut que peu de temps pour être capable de parler de tout et de rien avec des locuteurs de langues dont il n'est pas natif. De fait, il a également un accent épais dont il est difficile de définir la provenance réelle, puisque les langues ne sont plus parlées. S’il parle suffisamment longtemps avec quelqu’un, il finit toutefois par prendre son accent – avec un peu d’efforts, il pourrait se faire passer pour un écossais natif.
• Il fait preuve de charité, donne aux démunis, finance des soupes populaires, est le mécène de quelques artistes (en vue ou qui ont eu le courage de venir se présenter à lui pour avoir un financement), autorise l’emploi de journaliers dans des travaux à ses gérants. Il donne l'impression d'être empathique, de s'intéresser aux gens, de faire preuve de compassion mais c'est surtout un homme intéressé et calculateur, qui voit en chaque situation une bonne opportunité d’asseoir son influence et d’obtenir des renseignements sur ce qui l’intéresse.
• Il ne manque ni d’argent, ni de biens, ni d’actions. Il a su aux bons moments placer son argent, a avec les œuvres qu’il garde une fortune qui ne se dévalorise pas, et a derrière lui des siècles d’achats judicieux de terres, d’assurances ou de commerces.
• Peut-être qu’avec d’autres opportunités, avec une autre vie, Artem aurait choisi une tout autre voie – avec les avancés actuelles au niveau social, économique, technologique, il se serait orienté vers l’ingénierie. Il aime apprendre, (re)découvrir, oublier pour retrouver cette sensation douce et excitante de la découverte. Il a plusieurs diplômes, qu’il renouvelle dans de nouvelles villes tous les X ans, sous différents noms.
• Artem est souvent confus quant à la temporalité actuelle, il multiplie les agendas, montres, calendriers, n’a pas de réelle certitude sur le jour, l’année, l’époque – il confond parfois l’une et l’autre, alors qu’il peut être très précis lorsque le sujet l’intéresse. Il envisage parfois de s’adjoindre un assistant qui lui servirait de secrétaire, homme à tout faire, montre, rappel de rendez-vous, journal de bord et journal du monde réel.
• Il est indifférent à la sexualité, outre comme sujet de discussion lié à un art – elle l’amuse plus qu’elle ne l’intrigue, il n’est pas intéressé à la pratiquer et ignore ostensiblement toute approche romantique ou sexuelle qui aurait juste pour trait le côté charnel.
• On ne survit pas des siècles sans avoir des atouts, que ce soit des protecteurs assidus ou savoir imposer physiquement ses attentes. Si beaucoup ont tendance à ne pas vouloir le tester à la vue de sa stature (1m93), certains s’y risquent, soit par appât du gain, soit par témérité. En plus d’une force physique impressionnante et d’une rapidité qui laisse sur la touche la plupart de ses – rares – adversaires, Artem a appris à se battre au corps à corps et à l’aide d’objets qui se trouvent dans son environnement. Contre une personne efficace, habile, puissante et préparée, il perdrait probablement, mais il n’a jamais eu réellement à s’inquiéter d’être la cible de gens suffisamment déterminés pour les craindre. Il a toutefois quelques cicatrices, la plupart se situant au niveau des bras et des jambes, une ou deux qui marbrent son dos dans de grandes et larges estafilades, et si l’on y prête attention, une de ses oreilles ainsi que ses lèvres ont de légers trous marquant des plaies qui ont depuis bien longtemps disparues. Pour le combat, il reste tout de même quelqu’un qui va droit au but et n'a que peu d'attrait pour les compétitions de frime. Il est brutal et directe - il n'attaque pas le nez ou les pommettes, il vise directement la mâchoire, la gorge ou le foie.
• Il aime bien lire. Il collectionne certains beaux livres, a des incunables dans un coffre fort, apprécie surtout les oeuvres illustrées, sait s'arranger d'une belle aventure épique dont il renifle avec amusement lorsqu'il s'agit d'histoires traitant de périodes qu'il a pu connaître. Il oublie souvent le contenu des oeuvres, garde cependant des souvenirs précis de ce qu'il a ressenti lors de la lecture, a une bonne mémoire des noms et des titres. L'écriture fait partie des arts qu'il finance de temps en temps, lorsqu'une phrasée a su le séduire.
• Il apprécie la (bonne) compagnie, aime les gens qui savent bien parler, ont des idées originales – ce qui se fait parfois rare, de son avis. Il est rarement le moteur d’une conversation, mais sait apprécier les belles paroles, les joutes verbales qui ont du sens, apprendre de nouvelles choses. Sa mémoire est assez fluctuante, il peut réapprendre 37 fois le nom de la rivière qui traverse Londres, mais se souvenir de manière précise un discours prononcé pour un mariage dont il ne se souvient pas du nom de époux.
• La plupart des gens sont pour lui des enfants, des petits êtres fragiles, ignorant et terriblement squishy. En soi, il apprécie les enfants, tant qu’ils ne posent pas trop de questions et font preuve d’insouciance. Il n’a cependant plus réellement la patience de s’intéresser réellement aux humains et mages dont la courte vie semble pleine de vacuités et de défauts. Il s’ennuie de devoir sans cesse répéter des choses, attendre qu’ils montent au sommet de leur art et les voir disparaître presque immédiatement. Il s’amuse toutefois de leurs capacités à ne pas être capables de consensus entre eux.
• Il se méfie des humains, parce qu’ils sont sous le joug de la peur, et des mages parce qu’ils sont sous l’empire de la folie des grandeurs.
• Quelques élans de tristesse prennent parfois le dessus sur le reste, il se sent vide, fait le deuil constant de personnes dont il est le seul à se souvenir (pour combien de temps ?). Le goût des choses, la consistance, la sensation, tout ça lui manque, comme quelque chose dont il ne parvient pas à se souvenir réellement, mais également de voir le monde sombrer toujours plus bas, la perte des gens – malgré ses belles paroles, la solitude lui pèse énormément sur le cœur, et survivre à tous ceux qu’il fréquente marque son humeur et son cœur. Il a eu un regain d’intérêt pour le monde depuis une petite décennie, galvanisé par les productions artistiques et par l’atmosphère électrique. Il retrouve l’inspiration – mais pas l’envie de produire, et cherche donc une muse ou un artiste capable de comprendre ses idées et ses envies et de produire pour lui.
• Il aime l'art, sous toutes ses formes, se targue d'être capable de jouer de plusieurs instruments, sait manier le crayon, la craie, le pinceau avec dextérité, reconnait généralement la plupart des courants d'un simple coup d'oeil et est une mine inépuisable de connaissances en histoire de l'art ; c'est un domaine dans lequel il a peu perdu (et s'il ne s'en souvient pas, c'est qu'il méprise).
• Vous aimez comment c’est chez moi ? It’s Gucci.
• En plus de la rune d'Othala, Artem a plusieurs tatouages sur tout son corps, des œuvres qu'il renouvelle parfois auprès d'artistes de confiance, la plupart disparaissant avec le temps - il aime laisser mourir des œuvres auxquelles il ne s'identifie plus, par manque de souvenirs ou parce qu'elles ne correspondent plus à ses goûts.
• BAT ! – flap flap flap –
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