Midas Norell-Jones
When everything looks dreamy, it's the golden hour
the snake starts to sing
Strange, son nom d'épousé. Seule trace restante d'une union malheureuse dont il n'a pas souffert. Son nom de veuf, qu'il a brandi comme l'étendard de sa réussite, qu'il a abandonné depuis.
Jones, le nom du père. Le nom reçu en héritage, le nom offert à la majorité. Un nom découvert bien plus tard. Trop Tard.
Midas, le roi qui transforme tout en or. Une promesse offerte à la naissance, peut-être celle d'une malédiction.
Du côté de son père, il est écossais, même s'il n'y a pas grandit, c'est la terre qu'il a choisi en adoption.
Il n’est pas très regardant quand au genre de ses aprtenaires.
Midas est trop petit pour se rendre compte de ce qu'il se passe dans le monde de l'envers. Sa mère semble troublée et effrayée. Sileas Jones leur rend visite. Elizabeth lui annonce que c'est monsieur son papa. Le petit garçon ne l'aime pas trop.
Elle s'inquiète que toutes ces histoires puissent l'atteindre, son sommeil semble troublé.
De cette période, il se souvient surtout de l'angoisse de sa mère. Elle lui avouera plus tard, que ce n'est pas tant de la mort de Sileas qu'elle avait peur, leur histoire était terminée, ses rêves de romance étaient derrière elle, mais c'était ce qu'il adviendrait d'eux s'il n'était plus là qui lui faisait peur.
La nuit il rêve de cris, de flammes, de sang et de violence.
fondation des chasseur·se·s de calédonien de Glasgow (anti-mages).
Les mages sont bien loin de tout cela à Londres, Elizabeth et Midas vivent leur petite vie tranquillement. Elle s'est trouvé une place dans une petite librairie magique et elle aime son travail. Elle a rencontré un homme qu'elle fréquente. Elle en a parlé à Midas, elle aimerait lui présenter. Le garçon, lui, va à l'école à l'endroit le jour et étudie la magie le soir avec la jeune femme. Elle emprunte des livres et lui enseigne. Elle a peur d'être retrouvée par ses parents si elle l'inscrit dans une école de magie. Alors elle fait ce qu'elle peut pour qu'il soit au niveau qu'un autre enfant de mages. Mais c'est difficile
Midas ne s'entend pas du tout avec cet homme qui est venu lui voler sa mère. Mais elle semble heureuse et il n'arrive pas à se résoudre à lui dire qu'il le déteste. Le sentiment semble par ailleurs réciproque.
Il ont déménagé dans l'appartement de l’intrus depuis presque un an désormais. Midas voit son géniteur une fois par an à peu près, il ne leur donne pas d'argent mais il prend des nouvelles de temps en temps. Ils n'ont jamais étés proches. Il semble ne pas vouloir s’immiscer dans la vie d'Elizabeth. Le garçon aimerait qu'il le fasse, parfois il se prend à imaginer ce que leur vie s'il revenait. Il sait que ce ne sont que pures spéculations, puisque ce n'est jamais arrivé.
Alors il essaye de passer le moins de temps possible chez eux. Il travaille chez un apothicaire la journée et dans un pub le soir. Il cache l'argent qu'il gagne dans le livre des marcheurs de rêves dont il a soigneusement coupé les pages. Quand il ne travaille pas, il traîne avec un groupe de garçons qu'il a rencontré à l'école à l'endroit. Il ne leur a jamais dit qu'il était un mage. Il ne leur dira jamais. Dès qu'il le pourra, il partira.
La nuit il se retrouve souvent dans les rêves du nouveau mari de sa mère où il reste coincé à regarder ses rêves salaces qui lui donnent envie de lui cracher à la gueule ou de le cogner.
La nuit il n'est plus coincé dans les rêves de l’intrus. Il commence à réussir à passer de rêve en rêve, au prix de terribles efforts.
Au boulot ils faisaient comme si ils ne se connaissaient pas, mais souvent après son service, ils allaient se boire une bière et ils discutaient. Parfois pendant des heures. C'était un homme bien, en fait, son géniteur. Et il était heureux d'apprendre à le connaître.
La nuit, quand il y arrive, il va voir ce qu'il se passe dans les rêves de la famille de son paternel. Il observe toujours de loin, perdu dans la foule. Il essaye d'en apprendre un peu sur eux, sans que ça se sache. Sauf quand c'est des scènes de familles et qu'ils sont tous heureux. Là il ne reste jamais, ça lui fait trop mal. Lui aussi veut en être.
Il n'arrive jamais à aller visiter les songes d'Edward, mais comme il se maîtrise mal, il ne se pose pas vraiment de questions.
Mais c'était en effet très efficace pour avoir de plus gros pourboire ! Il vit un peu plus confortablement et il envoie régulièrement des cadeaux à sa mère avec ses lettres. Il a notamment économisé plusieurs mois pour lui offrir un très beau chapeau pour son anniversaire.
Malheureusement il ne lui enverra jamais. Il reçoit un courrier de l'intrus lui annonçant qu'Elizabeth est morte. Une maladie des poumons. Il ne se souvient pas et la lettre n'est plus. L'encre bave quand les larmes coulent dessus.
Alors il le font, secrètement. Il y a beaucoup de papiers à remplir, mais son père s'occupe du tout. Midas a juste à signer. Et très vite il est identifié comme Midas Clifford Norell-Jones. Il n'a pas pu se résoudre à perdre le nom de la mère. Et Sileas n'a même pas considéré cette possibilité, il ne lui aurait jamais demandé ça.
Ce soit là il passe la soirée à répéter son nom devant un miroir. Le nom marqué sur les papiers qu'on lui a donné.
Il rencontre un certain succès, mais l'exercice l'aide surtout à se libérer. Il retrouve la joie de vivre qu'il avait perdu et retrouve une fougue trop longtemps éteinte.
Avec envie.
Il n'a jamais vécu le désir d'un homme. Il n'y a jamais pensé en réalité. Il a toujours flirté avec des femmes, il a passé quelques nuits entre leurs draps, mais il a jamais envisagé cette possibilité. Et contre toute attente, ça ne le dérange pas. Surtout que Maxwell parle bien. Alors il essaye. Il finit une première fois dans son lit, puis une autre et encore une. Bientôt sa relation avec lui devient plus régulière.
Il est bien, pourtant, avec lui, il l'encourage à s'accepter, à être plus flamboyant. Midas aime cette liberté découverte, il aime ne plus avoir à formuler d'excuses sur son existence. Il a même réussi à lui avouer son secret et Maxwell n'a pas semblé effrayé ou dérangé. Au contraire, il l'encourage même à développer ses capacités, à les exercer, à s'entrainer.
Mais malgré son bonheur évident, Sileas Jones voit cette relation d'un mauvais œil. Il dit connaître le patron de la Scarlett House. Comment serait-ce possible ? C'est le jeune homme qui partage l'intimité de sa couche, c'est à lui que le mage susurre des mots doux sur l'oreiller, c'est dasn son cou qu'il glisse de baisers timides ou passionnés.
Les disputes avec son père, inévitables, teintées d'incompréhension, sont nombreuses et les deux hommes détestent cette situation. Ce soir là, après une énième dispute, trop de soupirs, ils se promettent d'en reparler calmement. Mais plus tard, Sileas Jones doit partir, une mission quelconque avec la famille.
C'est malheureusement la dernière fois qu'ils se voient. Le lendemain, ce n'est pas la promesse d'une discussion sereine qu'il découvre en arrivant au cabaret, mais la nouvelle de la mort de son père. Il s'effondre à cette annonce. Les larmes qui dévalent ses joues étonnent tout le monde. Pourquoi le petit serveur tout en bas de l'échelle s'emballerait autant pour ça ?
Après son apparitions au funérailles de son père, puis sa convocation à la lecture du testament, la rumeur ne met pas beaucoup de temps à circuler et bientôt tout le monde est au courant pour le petit bâtard des Jones.
Cette nouvelle famille est plus ou moins hostile à son apparition. Si l'épouse et le frère le détestent d'emblée, la sœur semble moins hostile. Et certains cousins sont même accueillants. Il rencontre d'ailleurs Mairead dans un rêve le soir-même, créant entre eux un lien unique que ceux qui ne partagent pas leur fardeau ne peuvent pas connaître.
Seul au monde.
Du plaisir il n'en a aucun. Il veut que tout s'arrête.
Alors une nuit, c'est à Maxwell qu'il rend visite dans le monde des rêves. Et étonnamment, il ne se doute de rien. Il ne s'étonne pas de le voir, il ne s'étonne pas du décors de son rêve qui change, il ne s'étonne pas de voir les montagnes apparaître, les arbres et les fleurs qui dessinent un paysage bucolique. Rien ne le surprend et il sourit même satisfait face à tant de talent.
Il est cependant surpris quand le sol se dérobe sous ses pieds. Il ne s'y attendait pas. Pourtant, il a passé de longs mois à aiguiser ce couteau. Il aurait dû le voir glisser jusqu'à son cœur.
Et même s'il sort de ce rêve épuisé, même si son corps le brûle en entier, même s'il lui faut des jours et des jours pour se remettre d'avoir déplacé les grains de sable du marchand, il ne regrette pas. Non, malgré l'épuisement et la souffrance, il n'a pas de remords. Parce qu'il est enfin libre.
Plutôt pour s'organiser. Il a revendu la bâtisse imposante des Strange. Sa prison. Puis il a entamé des travaux à la maison écarlate. Il s'est entouré du peu de personnes envers qui il avait confiance et il a entrepris de tout transformer. Une maison de plaisir oui. Mais où il pourrait tout maîtriser. Il serait celui qui autorise le plaisir, celui qui l'offre. La Scarlett House ne serait plus un club libertin, mais une maison close.
La clientèle, timide au début, y trouva vite ses marques. Tous les désirs, ou presque, sont les bienvenus là-bas. Puis, n'est ce pas sur l'oreiller que les langues se délient ? C'est ce pas le meilleur endroit pour découvrir des secrets ? Si ses affaires peuvent arranger le Cartel, alors c'est qu'il fait bien les choses.
Il s'épanouit dans son rôle d'hôte. Il est le clou du spectacle,la cerise sur le gâteau. Personne fantasque qui aide à se libérer des inhibitions, qui aide à assumer ses désirs et qui au pays des songes, vient construire les fantasmes.
way down we go
il est l'or, monseignor
the black parade
la demande de faculté et espèce non-mage ou humaine se fait ici même, merci de la décrire en vous inspirant de sa description avec vos propres mots et en mentionnant bien chacune des sections suivantes. la mini chronologie doit également la reflèter.
la faculté. Marcheur de rêves
i. manifestation Au cœur de la nuit, quand les bruits disparaissent et que la lumière s'éteint, il va et vient. De rêve en songe, des cauchemars aux fantasmes, il observe, il regarde. Parfois il sculpte le sable que le marchand a lancer, parfois il s'amuse à le déplacer, faute de pouvoir créer, il s'amuse à être ce dieu dont il ne porte pas le nom. Comme les autres enfants de Morphée, Midas peut transformer du bout des doigts les horreurs en or et les merveilles en effroi. Mais ce qu'il préfère, c'est regarder, apprendre, deviner et découvrir. Ce qu'il préfère, c'est recueillir les images les plus folles des esprits les plus sage. Ce qu'il aime c'est découvrir les troubles et les chagrins. Ce qu'il aime c'est savoir.
ii. initiation D'abord prisonnier des autres, il a appris, petit à petit, à voyager où bon lui semble. Il se promène, comme le passant dans la cité, il vagabonde de songe en songe. Parfois il transforme, au prix d'un grand effort. Parfois il change des choses. Parce qu'on l'a poussé à se dépasser, à se surpasser, à aller toujours plus loin. Mais l'exercice est douloureux encore, comme les souvenir de cet entrainement forcé et il préfère regarder où bon lui semble. Où ses pas le mènent.iii. degré degré 4 : Maîtrise
iv. limites Attention, marcheur, prends garde à tous ses rêves, n'oublie pas de te réveiller, n'oublie pas de sortir et de revenir à la réalité. Tu es resté coincé, parfois, dans un rêve que tu voulais vrai, tu es resté d'autre fois, prisonnier d'un cauchemar dont tu ne pouvais t'échapper. Même si c'est dur, même si ça fait mal, même si ton corps groggy réclame quelques minutes de songes en plus : n'y succombe pas. Résiste à cet appel, cesse tes vagabondages et reviens nous.
la faculté. Tatouage runique : Rune Ingwaz
i. manifestation A là faiblesse des sens, à la faiblesse des corps il vient s'attaquer, dans son royaume, dans la maison rouge, il répand amour et volupté. Pour les plus méfiants, il sera juste beau, pour les plus sensibles, il sera irrésistible. Laissez vous guider et il vous montrera un chemin sûr vers les étoiles, un chemin où le plaisir et maître et la jouissance est le butin. Prenez garde néanmoins à ne pas finir détroussé, car le chemin est couteux et la créature sans scrupules.
ii. initiation Pour être comme les autres, les premières traces sur son corps. Pour faire comme tout le monde, les premiers dessins, les premières images gravées dans sa peau. Pour faire comme tout le monde, un signe magique. Pour l'aider. On lui a dit que c'était une bonne idée. Il s'en est convaincu. Il a choisi celle qu'il pensait la plus utile. Et pour l'utiliser, on peut dire qu'il en a abusé.
iv. limites Avec le temps, avec l'habitude, il voit bien ce qu'il provoque, le tatouage sur sa peau. Avec le temps, il voit bien comment il rend. Avec le temps, il ne sait plus si c'est lui qui plait, si c'est lui qu'on aime et qu'on désir. Ou si c'est la rune. Avec le temps il a peur. Parce qu'il n'est pas certain qu'on puisse l'aimer si elle n'était pas gravée dans sa chair. Et il veut plaire. Être aimé. Appartenir. Alors, avec le temps, il continue à l'utiliser. Juste pour voir dans les yeux, cette petite étincelle briller. Et continuer à croire qu'on veut bien de lui.
bad moon rising