— lamb to the slaughter (roscoe)

NOMS
llewellyn entre science et progrès - elle a bon dos, la recherche, pour justifier leurs méfaits. élevé sous le joug de leurs idéaux bien plus que sous les caresses. héritage sanguinaire d'une haine qui ne lui appartient pas mais qu'il a pris pour sienne, conditionné depuis le premier jour. roscoe le premier fils, le premier enfant. le seul véritable. un sang pur dont il a déjà osé profiter, quêtant sans cesse l'approbation, la fierté, la reconnaissance.


homme cisgenre, pronoms masculins.


trente-trois années vouées à ce sombre dessein. né au crépuscule de l'automne, un vingt novembre.


vocation scientifique, médecin légiste rarement sur des cas hospitaliers, plutôt dans les couloirs froids et placides de la morgue. là où les âmes dorment déjà. théâtre de quelques corps étudiés loin des dossiers qui lui incombent. d'un propre choix, d'un chef personnel ou pour le compte des chasseurs de calédonie. comme un malin plaisir à disséquer ces organismes qu'il sait parfois surnaturels, magiques, insultants à l'espèce humaine.


depuis plusieurs années, il est tireur d'élite braconnier aux côtés de la chasse. comme un odieux passe-temps, un loisir inculqué dès le plus jeune âge. c'est son père, qui lui a appris à tirer. avec l'âge, le viseur vise de plus en plus de mages, délaissant ces animaux qui ne l'intéressent pas autant que ces derniers. curiosité sanguinaire. ça doit être héréditaire.


humain rien de plus, rien de moins.


anglaises du pays de galles, là où il a vu le jour, là où les racines de ses ancêtres se trouvent toujours, avant d'être emmené à londres. se mêlent à ses origines anglo-saxonnes une culture juive qui imbibe son sang. 


une villa excentrée, loin de l'agitation de la ville, dans le calme des suburbs.


capable de s'amouracher de toutes les âmes, roscoe n'est sensible qu'à la bourrasque, au grondement du tonnerre, à l'électricité qui dévale sa colonne vertébrale en frissons capricieux. pour lui, l'amour est un cadeau fardeau. il sera son tombeau. un palpitant dans la tourmente, où l'élan innocent a vite cédé sa place à l'aigreur des sentiments. entre rage et désir, entre aimer ou maudire ; son coeur balance. magnétisme féroce à la trahison de ses convictions. éperdument aimanté cherchant encore un moyen de se sauver. maddox ; ou le plus grand fléau de son existence. alors, il cherche la distraction. l'échappatoire. une autre obsession. une autre passion. mais l'ombre plane, toujours.


haggis, l'esprit matraqué en faveur des rancunes.


digne fils de sa lignée, membre des chasseurs de calédonie depuis qu'il a été en âge d'entrer dans leurs rangs. QUE SAIS-TU DU MONDE D'ENVERS ? tout ce que ses parents lui auront appris, enseigné, inculqué. l'âme scientifique en tête de proue, les connaissances des llewellyn sur le monde d'envers n'ont rien à envier comparé à celles de la plupart d'autres familles humaines. conditionné pour traquer et tenter de démasquer mages et créatures, il n'a pourtant jamais pu se rendre dans ce chez-eux détruit puis reconstruit.
QUEL EST TON RAPPORT AU MONDE À L'ENDROIT ? son royaume. le monde à protéger. étudier sans cesse ces anormalités pour tenter de le garder sain et sauf, ne prendre aucun risque. TEMPÉRAMENT
têtu comme une mule espiègle et provocateur, prêt à relever n'importe quel défi si on lui en lance un charmeur, la séduction dans la peau comme une arme obsessionnel, roscoe se prend vite au jeu de l'addiction - tout devient une obsession et, derrière, ne laisse qu'un manque cruel, un besoin à combler jaloux, presque maladivement possessif, il ne supporte que l'exclusivité, dévoilant parfois ses pires facettes lorsque ce côté de sa personnalité est mis à mal passionné, il est en amour comme en amitié : loyal et fusionnel du mal à être clairement rancunier, s'il se clame revanchard, une partie de lui octroie bien souvent le pardon aisément sanguin, roscoe n'en est pas moins sincère dans les émotions qui le traversent et sur lesquelles il ne parvient pas à avoir de réel contrôle. impulsif et sensible. bon vivant, il n'en est pas moins studieux et consciencieux, surtout dans son travail parfois cruel sans vraiment s'en rendre compte, comme de vieilles habitudes inculquées dès l'enfance joueur mais mauvais perdant, il supporte mal l'échec peut se montrer autant doux que violent, surtout dans ses réactions parfois démesurées mauvais menteur, il préfère esquiver et fuir que devoir mentir à quelqu'un qui lui est proche extrêmement compétitif, stigmates conservées de son enfance où ses parents les opposaient souvent, sa soeur et lui cache ses traumatismes et son côté anxieux derrière sourires et blagues à tout va - c'est dans son tempérament de préférer les affronter seul ou lorsque la nuit se referme sur lui.

OBJETS une dent de lycan accrochée autour de son cou comme un trophée funeste. un petit sachet contenant de la sauge, au cas où. une photo de famille pliée en deux - dessus, ash et lui en premier plan, leurs parents derrière. une gourmette en argent à son poignet (qui ne lui appartient pas). 

naissance — 1897 premier cri, premières larmes versées sous le ciel du pays de galles. quelques semaines avant de quitter la terre de ses ancêtres et être emmené par ses parents à londres.
3 ans — 1900 naissance de sa petite soeur, ash. trop jeune pour comprendre qu'il s'agit en réalité d'une adoption, roscoe ne l'apprendra que bien plus tard.
7 ans — 1904 départ pour glasgow. il n'a que sept ans mais leur père se charge déjà de son éducation. rustre et sévère, il est laissé peu de place à la tendresse d'un père pour son fils. la mère llewellyn se calque sur le mode opération - finalement, il vaut mieux les éduquer à toujours se relever. les endurcir, dès le plus jeune âge. le bourrer le crâne, s'il le faut. instrumentalisation précoce, on lui enseignera la violence et l'implacabilité sans laisser une seule chance à l'ouverture d'esprit.
11 ans — 1908 début et fin de la chasse d'édimbourg et d'écosse.
14 ans — 1911 fondation des chasseur·se·s de calédonien de glasgow. il se souvient de la fierté dans le regard du paternel, quand il l'avait présenté à la chasse. voici roscoe, mon fils. sa plus belle arme. façonnée exactement comme il l'avait souhaité. une création modelée de toutes pièces, du bout de ses doigts affûtés. et roscoe, pimpant, qui fera toujours tout pour ne jamais le décevoir. il participe à sa première chasse quelques mois plus tard. il se sent inclus, dans ce monde, auprès de ceux qui partagent ses idées (qui ne sont pas vraiment les siennes, mais qu'il a tant inculqué qu'elles le sont devenues). le lycan est faible, cerné. son père dépose la main sur l'épaule de son fils, encore rempli d'adrénaline, fébrile de cette première victoire - la sienne. lorsqu'il glisse la lame dans sa paume, roscoe le sait : c'est maintenant. c'est ici, là, à cet instant, qu'il doit faire ses preuves. sous couverts de regards qui le mettent à l'épreuve, il relève le défi. la dent de ce lycanthrope trône encore aujourd'hui fièrement à sa nuque.
15 ans — 1912 fondation des gangs du monde d'envers de glasgow. effigies du monde scientifique et universitaire, les parents le poussent sur le chemin des études de médecine. forcé d'être discipliné, on lui promet un grand avenir. à côté, il se mêle toujours à la chasse, durement entraîné par son père. sa mère, elle, lui apprendra la rigueur. la dextérité. la sévérité. cette façon, cruelle et désinvolte, de se croire au-dessus des autres.
21 ans — 1916 c'est à ce moment-là qu'il rencontre maddox. peut-être que c'est la première fois qu'il entrouvre une porte ; celle de l'insouciance. celle de la résistance au chemin tout tracé. l'inconscience le prend à la gorge - comme ces sentiments, poisseux et envahissants, qui grandissent en lui subitement. des années durant, il va lui tourner autour. le harponner, le rejeter. ne pas l'aimer assez, ou peut-être trop. sans doute simplement très mal. possessif et en manque de confiance en lui, il ruine chaque chance avant d'en réclamer une nouvelle. les garçons s'opposent, s'enlacent ; il sera son tout premier amour. vous savez, il parait que c'est celui qu'on n'oublie jamais.
27 ans — 1924 ils se sont éloignés. perdus de vue, les amants capricieux. la vie est ainsi faite. il parait qu'elle sépare ceux qui s'aiment, même trop, même mal. roscoe se spécialise dans la médecine légale. de quoi s'offrir le luxe de disséquer les victimes prétendues surnaturelles ou magiques. d'étudier, aux côtés de sa soeur en laboratoire, leur intérieur. leurs organismes, qui diffèrent tant des leurs. à côté, la chasse devient presque un passe-temps malsain. il intègre l'équipe des braconniers, tireurs d'élite. un loisir qui fait la fierté des siens.
29 ans — 1926 et le hasard fait mal les choses - voilà que la vie le remet sur son chemin. maddox. changé. à moins que ça ne soit lui, qui ait grandi. cette fois, roscoe en est sûr : c'est le bon moment. leurs retrouvailles sont passionnées. il s'est toujours dit que maddox avait dû lui voler un bout de son âme, de façon à le rendre si vide lorsqu'il n'était pas auprès de lui. si terne, si stérile. cette fois capable de construire quelque chose, les deux garçons entament alors une relation fusionnelle que roscoe cache aux yeux de ses parents, de peur qu'ils ne prennent ça pour une distraction capable de le détourner de son dessein. de sa destinée. seule ash est au courant - il n'aura même pas vraiment dû lui avouer. il parait que ça se voyait sur ses traits.
31 ans — 1928 c'est arrivé comme ça. il l'a pris sur le fait. sa gorge est nouée. son cerveau refuse l'évidence que ses yeux viennent pourtant de prendre en flagrant délit. maddox est un mage. son monde s'écroule. du choc nait les doutes - l'a-t-il seulement déjà aimé ou n'a-t-il que fait semblant pour garder son ennemi au plus près ? roscoe remet tout en question ; il décide, ainsi, de son propre chef, que jamais ses sentiments n'ont été réciproques. je jure de te tuer. et c'est ce qu'il fait. dans l'affrontement, maddox privera son ancien amant de la moitié de sa vision avant que le chasseur ne prenne finalement le dessus. il le regardera mourir ; et son coeur, qui loupe un battement. et son âme, qui se disloque à l'idée de vivre à tout jamais sans lui. dans le dos de ses propres convictions, il décide de le sauver. ses paumes contre la blessure qui aurait dû être fatale. puis, puis, roscoe disparaît.
32 ans — 1929 il a encore toutes les images en tête. sa volonté scindée en deux. l'une qui espère ne jamais plus le revoir (et même, même, qu'il n'ait pas survécu) et l'autre... cette autre-là même qui s'était amourachée de maddox si fort, qui tente encore d'entrevoir un espoir vil et malsain de le recroiser un jour. il s'est concentré deux fois plus sur son travail de légiste. deux fois plus acharné dans les chasses, deux fois plus redoutable. il vient à peine de rentrer d'allemagne, là où ses parents l'ont emmené. il est sorti d'un institut réputé pour les prothèses oculaires ; presque comme neuf. il suffit de se pencher un peu pour voir la différence. ou juste de l'avoir déjà regardé trop fixement. bien sûr, que ça se voit un peu. et même borgne, le chasseur déchaîne sa violence dans la chasse. c'est bien connu : un animal blessé est deux fois plus agressif, deux fois plus dangereux. ce qu'il ignore, c'est que maddox est devenu autre chose encore qu'un simple mage. c'est ça, de frôler la mort. le hasard fait de nouveau mal les choses ; cette fois, il n'y aura pas le temps d'un affrontement. vengeance cuisante : le mage maudit le chasseur à jamais. liés, jusque dans la mort.
33 ans — début 1931 époque actuelle. il a fallu continuer. cacher à sa soeur la nature de son amant. trouver une excuse pour camoufler l'étrange malédiction qui vit désormais sous sa peau comme une greffe indésirable. mettre les bouchées doubles pour trouver de quoi combler le vide. trouver d'autres passions, d'autres obsessions. tout, pourvu de ne pas retomber dans de vieux travers qui le mèneraient, assurémment, à sa perte.

pseudo ou prénom sleipnir, manon. âge et pays ça y est, on a passé la barre des trente toujours au pays du chocolat. pré-lien, visage attendu ou personnage inventé inventé à plusieurs cerveaux, tiré d'une lignée prédéfinie (cc @ash kahn-llewellyn ) comment as-tu connu itbmw ? c'était par tumblr. des suggestions ? à part cesser de me donner envie de faire douze comptes, rien crédits @pinterest : lauran zeineddine & nat snow. face claim et ses origines aaron taylor-johnson (english, ashkenazi jewish, small amount of irish)